Il n’est pas rare aujourd’hui d’entendre des femmes, des mères, des professionnelles, des aidantes, confier une fatigue qui ne passe pas. Une sensation de brouillard mental, des troubles digestifs quotidiens, une irritabilité qu’on ne s’explique pas toujours, une peau qui réagit sans prévenir. Un sentiment global d’être « à bout », sans savoir exactement ce qui se passe. Pourtant, les examens médicaux classiques sont souvent normaux. Alors, on finit par croire que c’est comme ça. Que c’est l’âge. Que c’est dans la tête.
Et si ce n’était pas si banal ? Et si, derrière ces symptômes diffus, il y avait une réalité bien plus concrète, mais trop peu connue ?
Fatigue, digestion capricieuse, surcharge mentale : un même déséquilibre à comprendre
Beaucoup de femmes (comme moi-même) vivent avec un intestin déséquilibré, souvent sans le savoir. Une digestion difficile, un ventre gonflé, des gaz, une sensation de lourdeur après les repas. Il peut y avoir, comme dans de nombreux cas, une suspicion de SIBO (une pullulation bactérienne dans l’intestin grêle), associée à une dysbiose, c’est-à-dire un déséquilibre du microbiote intestinal. En clair, les bonnes bactéries ne sont plus majoritaires, et cela peut avoir des conséquences multiples.
Le foie aussi est souvent mis à rude épreuve. Dans notre mode de vie moderne, il est sursollicité : alcool, alimentation riche, stress, médicaments, additifs, polluants. Ce qui peut conduire, avec le temps, à une stéatose hépatique (accumulation de graisses dans le foie) même sans consommation excessive d’alcool. En ce qui me concerne, je ne fais pas assez de sport donc l’hygiène de vie s’ajoute à la sur-sollicitation du foie. Quand le foie fonctionne au ralenti, tout l’organisme est impacté : peau terne ou inflammée (rosacée, acné adulte), fatigue chronique, humeur instable, troubles hormonaux.
Ces déséquilibres sont réels, mesurables. Mais derrière ces mots techniques se cachent surtout la réalité quotidienne de millions de personnes. Une réalité de souffrance silencieuse, face à un système de santé souvent impuissant à apporter des réponses concrètes. Car non, les médicaments seuls ne suffisent pas toujours. Prendre un traitement sans changer son hygiène de vie, sans modifier les causes profondes (alimentation, stress, sommeil, hydratation…), c’est comme écoper un bateau sans réparer la fuite. Le mode de vie, l’environnement, les habitudes quotidiennes jouent un rôle immense, souvent sous-estimé.
C’est ce que j’ai compris, pas à pas, à travers mes recherches, mes lectures, les conférences que je suis, et surtout, l’accompagnement que j’ai démarré avec une coach santé spécialisée en médecine fonctionnelle et nutrition.

Pourquoi le système nerveux joue un rôle clé dans la fatigue, la digestion et la surcharge mentale
L’un des apprentissages les plus importants a été de découvrir le rôle du système nerveux autonome, qu’on connaît si mal, alors qu’il régit presque tout : digestion, respiration, rythme cardiaque, réponses au stress, sommeil… Ce système est divisé en deux branches. Le système sympathique, activé en cas de danger, de stress, de fuite. Il prépare le corps à l’action (accélération du cœur, ralentissement de la digestion, vigilance accrue). Et, le système parasympathique, celui de la récupération, de la réparation, du repos. Il active la digestion, le sommeil réparateur, la détente.
Beaucoup de femmes, surtout les mères ou les femmes en surcharge mentale, vivent en permanence en mode « sympathique ». C’est-à-dire dans un état d’alerte chronique, sans jamais vraiment redescendre. Cela use le corps. Et cela bloque aussi les processus naturels de régénération. Or, il existe des moyens simples pour réactiver le système parasympathique : la cohérence cardiaque, la respiration consciente, le contact avec la nature, la musique, la danse intuitive, les pauses sans écrans…
Avec ma coach santé, on a mis en place quelques pratiques douces, accessibles, que je découvre à mon rythme. Cela fait partie d’un réapprentissage. Celui de prendre soin de soi, non pas en rajoutant des contraintes, mais en revenant à des gestes simples.
Tu te sens épuisée, l’esprit en surcharge, avec une digestion capricieuse ? Cet ebook reprend en détail les clés dont je parle dans l’article :
✅Pourquoi notre système nerveux influence autant notre fatigue et notre digestion
✅Des gestes simples pour activer le « mode récupération »
✅Des idées concrètes pour soutenir ton foie et ton microbiote sans tout révolutionner
✨ Ce guide n’est pas une solution miracle. Mais c’est un point de départ bienveillant, pour t’aider à reprendre doucement la main sur ta santé, un petit pas après l’autre
Ce que j’explore pour mieux gérer la fatigue, la digestion et la surcharge mentale
Aujourd’hui, je n’ai pas de protocole miracle. Mais je fais de mon mieux pour reprendre la main sur ma santé, avec humilité et bienveillance. Je teste, j’observe, je réajuste. Voici quelques pistes que j’ai commencées ou que j’explore avec prudence (toujours sur les bases prouvées) :
- Alléger l’assiette, en diminuant les aliments ultra-transformés, en réduisant les sucres, les produits raffinés et les excès de gluten. Sans dogme. Juste en écoutant les effets sur mon corps. La nutrithérapeute que j’ai d’ailleurs consulté m’a recommandé un régime plutôt low carb/High fat (peu de glucides, plus de bonnes graisses). Et franchement comme résultat déjà: carrément pas de fringales !
- Soutenir mon foie, grâce à quelques tisanes dépuratives, des bouillons maison, une meilleure hydratation, et un apport en bons gras.
- Respirer mieux, grâce à la cohérence cardiaque (3 fois par jour si possible), ou simplement en me concentrant sur l’expiration. Cela active le parasympathique.
- Me reconnecter au plaisir corporel, par la danse, les auto-massages, le brossage lymphatique, les bains de pieds. Cela m’apaise.
- Suivre mes ressentis dans un petit carnet, pour faire le lien entre ce que je mange, ce que je ressens, ce que je vis.
Chaque petit pas compte. Je ne cherche pas à tout révolutionner. Mais à m’écouter. À remettre du lien. À me redonner de l’élan.
Et vous, où en êtes-vous ?
Beaucoup de femmes vivent ce que je vis : cette fatigue non expliquée, cette digestion capricieuse, cette humeur en dents de scie, ce corps qui semble avoir ralenti. Et surtout, cette solitude face à tout ça. On se dit que c’est passager, que ça ira mieux après les vacances, ou qu’il suffit de dormir plus. Mais parfois, ça fait des années que ça dure. Si tu te reconnais, sache que tu n’es pas seule. Il existe des pistes, des explications, des accompagnements. Ce n’est pas dans notre tête. Ce n’est pas notre faute. Et ce n’est pas une fatalité.
Je ne suis pas médecin. Mais je suis une femme qui apprend. Qui observe. Qui se forme, pour mieux comprendre. Qui avance, doucement, avec d’autres. Et je crois profondément que ce partage peut aider. Car on a besoin, aujourd’hui plus que jamais, de reprendre du pouvoir sur notre santé. Avec douceur. Avec patience. Et avec confiance.