Reprendre sa vie en main? Voilà une décision que je viens de prendre à 44 ans!! Oui à 44 ans ouille. Ce blog, Une chose et à la fois, est mon journal de bord. J’y partage mes réussites, mes doutes et, je l’espère, un peu d’inspiration pour d’autres femmes de 40+ qui, comme moi, avancent malgré les tempêtes. Pendant deux décennies, j’ai cru qu’être multitâche était une qualité, une preuve d’efficacité. Mais la vie m’a rappelée à l’ordre : le burnout, la maternité solo, la découverte du handicap de mon fils et mes propres problèmes de santé m’ont appris que courir partout ne mène qu’à l’épuisement.

Alors pourquoi ce titre ? Parce qu’après des années à m’éparpiller, j’ai décidé de changer ma façon d’avancer : un pas après l’autre, une chose… et à la fois.

Reconstruire sa vie et trouver l’équilibre après 40 ans

La décision de se réapproprier sa vie ne s’est pas prise en un jour. Longtemps, j’ai cru que mes problèmes de santé, ma fatigue et même mes coups de blues n’étaient que passagers. Je me disais qu’il fallait juste « tenir encore un peu », que ça finirait par passer. Mais à force d’ignorer les signaux, j’ai laissé la dépression et les soucis de santé s’installer, jusqu’à me sentir complètement vidée.

Cette prise de conscience est le résultat de toutes ces années à courir après tout et tout le monde sauf moi-même. Le burnout, la maternité solo, les responsabilités, la découverte du handicap de mon fils… tout cela m’a appris une leçon douloureuse : courir dans tous les sens épuise bien plus qu’il n’aide à avancer.

Et pourtant, je n’ai jamais été une femme « paresseuse ». À 24 ans, assistante commerciale dans un grand groupe, je me croyais capable de tout faire en même temps : travailler sur plusieurs projets, apprendre de nouvelles compétences, sortir avec mes amis, voyager… Le multitâche me semblait une force, une qualité valorisée. Mais avec le temps, j’ai compris que c’était une illusion.

Alors pourquoi avoir choisi ce titre, « Une chose et à la fois » ? Parce qu’aujourd’hui, je veux me remettre sur pieds et avancer autrement : avec des petits pas conscients, sans m’éparpiller autant qu’avant. Mais soyons honnêtes : être maman, c’est tout sauf linéaire ! En ce qui me concerne, entre le travail à la maison, mon activité d’assistante virtuelle que je construis, ma formation en santé intégrative, ma santé à reconstruire et mon fils à accompagner avec son autisme et son TDAH… je ne fais pas une seule chose à la fois.

Mais j’essaie. J’essaie d’être plus présente à ce que je fais, de ne plus me perdre dans tous les sens. Et surtout, cette fois, j’ai décidé d’agir pour moi : j’ai commencé à consulter pour ma santé mentale, et je suis suivie en nutrithérapie et en médecine fonctionnelle pour ma santé physique. Je ne l’ai pas fait plus tôt, et je le regrette… mais mieux vaut tard que jamais. À 44 ans, j’ai compris que se réinventer est encore possible. La différence avec mes 20 ans ? Aujourd’hui, je choisis de le faire consciemment, une chose, et à la fois.

Femme de 40 ans tenant un bouquet de pivoines roses, symbole de renouveau et de décision de reprendre sa vie en main après 40 ans

Santé mentale : reconstruire son équilibre sur un parcours semé d’embûches

J’ai toujours été cette personne qu’on décrit comme souriante, généreuse, pleine de vie. À une époque, je « croquais la vie à pleines dents » sans me poser de questions. Mais le burnout m’a brisée plus profondément que je ne l’aurais imaginé.

Quand j’ai quitté mon emploi, je croyais pouvoir me reconstruire rapidement grâce à un projet qui avait du sens pour moi : me former en naturopathie. Mais dès les premières semaines, j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Mon cerveau ne suivait plus : impossible de me concentrer, de retenir mes cours, de travailler correctement. L’indécision me paralysait, et chaque petite tâche me demandait une énergie folle. Je me disais : « C’est temporaire, ça va passer. » Mais non. Peu à peu, je me suis isolée, persuadée qu’il fallait juste « laisser le temps au temps ».

Puis, les difficultés se sont enchaînées. Quand mon fils avait deux ans et demi, on a évoqué pour la première fois un possible trouble du spectre de l’autisme. J’ai ressenti une immense douleur de maman, un mélange de peur et d’injustice. Et ce qui a été encore plus difficile, c’est que personne ne me croyait, au début. On me répétait que j’exagérais, que j’étais « une maman poule », « une maman trop anxieuse ». Je me suis retrouvée seule avec mes intuitions, mes doutes et cette angoisse de ne pas être prise au sérieux. Cette solitude a été étouffante.

Et puis le temps a passé. Les rendez-vous médicaux se sont enchaînés, mes journées sont devenues un marathon, et moi, honnêtement, je m’oubliais complètement. Le burnout a beaucoup pesé sur mon mental : je n’arrivais plus à voir le bon côté des choses.

À 40 ans passés, tout me semble plus compliqué qu’avant >>> Mon corps est lourd : j’ai pris 40 kilos en 15 ans à cause du stress, des crises d’angoisse et des crises d’hyperphagie. Travailler en entreprise m’est devenu impossible : j’ai besoin de flexibilité pour accompagner mon fils à ses nombreux rendez-vous. Ma vie sociale s’est réduite : conséquence directe du burnout et de l’isolement. Les finances sont précaires : mère célibataire, c’est une inquiétude permanente qui me pèse parfois plus que je ne l’avoue. La dépression m’a souvent coupée dans mon élan : des jours entiers où je me sentais vidée, incapable d’avancer. Et la santé s’est compliquée : stéatose hépatique, résistance à l’insuline, inflammation chronique… autant de signaux que j’ai trop longtemps ignorés.

Mais aujourd’hui, je refuse de rester coincée dans cet état. Rien n’est joué. Il est encore temps d’agir. Cette fois, j’ai décidé de ne plus attendre « le bon moment » : j’agis, petit pas après petit pas.

Reprendre sa vie en main en allant plus loin…

Parce qu’on ne peut pas tout faire seule, voici quelques pistes qui m’ont aidée, et qui pourraient t’aider toi aussi :

Pour ta santé mentale: utilise le dispositif « Mon soutien psy » : jusqu’à 12 séances remboursées par an, accessibles sans ordonnance, auprès d’un psychologue conventionné : AMELI, DOCTOLIB. N’hésite pas à consulter ton médecin traitant pour faire un bilan global et poser des mots sur ton état. Si tu as besoin d’aller plus loin, je te laisse regarder ci-dessous.

Pour ta santé physique et ton énergie. Envisage un expert en approche fonctionnelle ou holistique (médecin spécialisé, nutrithérapeute ou coach santé). C’est sûrement un investissement mais c’est surtout une approche qui cherche les causes profondes (fatigue chronique, troubles digestifs, hormones…) au lieu de ne traiter que les symptômes. Quelques liens: Recherche Google, Santé fonctionnelle et intégrative, Annuaire Doctolib, Nutrithérapeutes, Diététiciens nutritionnistes, endobiogénie.

Un petit pas possible dès aujourd’hui : commencer un rituel bien-être simple (respiration, marche, tisanes, écriture…) pour remettre ton corps et ton esprit en mouvement.

Aujourd’hui, je ne prétends pas avoir trouvé toutes les réponses. Je reste cette maman qui avance parfois fatiguée, parfois découragée… mais qui avance quand même. La différence avec le passé ? Ma santé mentale s’améliore : je pense plus clairement, et c’est déjà un début. Ce blog est ma boussole, un espace où je dépose mes petites victoires comme mes échecs 👉 Et toi, où en es-tu ? Quels petits pas fais-tu pour toi en ce moment ? Partage-le en commentaire : ça peut nous inspirer, et je serai ravie d’échanger avec toi.

Une chose, et à la fois… parce qu’un jour, tous ces petits pas finissent par changer une vie.